samedi 27 juin 2009

La (petite) vie de Marcel -37

Marcel fréquente la Bourgeoisie.
17 janvier.
Rolande : J'ai passé la nuit de samedi à dimanche à faire l'amour. Je suis claquée.
Marcel : Avec qui?
Rolande : Avec le gérant du club 115. "Patrice". 21 ans. Brun.
Particularité de l'amant de Rolande : elle l'appelle "Titus". Il adore qu'on lui fasse une fellation, mais elle n'aime pas ça. Quand il en a envie, il lui dit "Embrasse-moi partout". Il se balade tout le temps en slip (chez lui, bien sûr), il a du tempérament, et il a des cuisses "terribles".
Vendredi 21.
Marcel a rdv à 19h avec Freddy, qu'il a revu deux fois durant ces 15 derniers jours. Freddy arrive, mais le prévient que des amis à lui vont venir les rejoindre, la famille B. : Henri B., industriel, la cinquantaine, grand et laid; GiGi, 20 ans, très beau, à la fois viril et tendre, très gentil; le chien Pirate, chien de chasse noir à poil ras, très affectueux; et enfin la voiture, une BMW blanche. Tous ensemble ils vont prendre l'apéritif aux Oubliettes, puis ils vont dîner au Henri IV, à Quincampoix = foie gras, turbot grillé, fromage, glace. Arrosé de Sauterne, Beaujolais, Champagne, Cognac. Ils retournent prendre le café aux Oubliettes, et Marcel va se coucher, à 3h du matin. Il se relève à 7h pour dégueuler la glace (ça lui avait fait le même coup après un repas au Big Ben avec Claudine. Il avait dégueulé dans le train qui les ramenait au Havre). Il mange légèrement, à midi, et il retrouve Freddy à 12h30. Ils prennent le café dans une brasserie, et ils se donnent rendez-vous pour le soir, afin de prendre le train de 20h30 pour Paris. En attendant le train, à 19h, ils vont au Milord. Dans le train, gentil bavardage intime entre Freddy et lui. Arrivés à Paris, ils retrouvent les B. devant le Flore (23h30). Ils sont accompagnés de Tacou, une femme qui s'occupe de rallyes, très expansive et qui n'aime que les pédés. Ils vont manger à la Cloche d'Or, à Montmartre = huitres, entrecôte, fruits, café. La viande est accompagnée de Beaujolais frais. Marcel annonce qu'il a envie de danser. Ils débarquent, à 2h du matin, au club 7. Il y a un monde fou. Freddy, tout de suite, déclare qu'il n'aime pas. Marcel adore : tous ces mecs pleins de fric, il les trouve marrants. Un serveur leur entoure les épaules, à GiGi et à lui. Il est très gentil, et Marcel lui sourit. La deuxième fois qu'il revient il le trouve encore plus gentil, et comme il remet son bras autour de ses épaules, il lui glisse le sien autour de la taille. Freddy, offusqué, blessé dans son amour-propre, s'éloigne sur la piste de danse. Il fait une gueule démente. Marcel fait celui qui ne comprend pas. Ils partent pour Le Nuage, boite ornée de glaces et de miroirs. Freddy faisant sa petite tête d'enfant gâté, Henri B. et GiGi se croient de leur devoir de lui "ramener" Marcel. Freddy l'embrasse, Marcel se raidit et fait de l'oeil à une grande folle qui a des vues sur lui. GiGi s'interpose et apostrophe la grande folle qui recule avec des gestes effarés. Alors que Marcel commence à s'amuser, tout le monde décide de s'en aller. Marcel les suit, s'achemine vers la sortie. La folle l'arrête, tendrement :
"Etes-vous forcé de les suivre?" .
Marcel : "Hélas, oui! Mais nous nous reverrons".
La folle : "Revenez vite!".
Leurs mains se palpent. Marcel rejoint les autres au vestiaire. Le temps de prendre son manteau, la folle est de retour. Cette fois-ci, GiGi s'énerve. "Hé quoi! s'écrie la folle, vous ne vous tenez tout de même pas pour responsable de la vertu de vos amis!". "Laisse" fait Marcel à GiGi, qui lui tape sur les nerfs. Ils rentrent. Une fois couchés, Freddy le traite d'allumeuse. La nuit est plutôt agitée.
Le dimanche passe vite. Ils prennent le café au Flore et, à 13h, ils mangent tous les 5 à la Case à Pépé (moules et paella). Le patron d'une boite leur offre le champagne, auquel Marcel touche très peu, car il se sent barbouillé. Ils reprennent la route pour Rouen. Afin d'avoir avoir la paix, dans la voiture, il fait semblant de dormir, tout en caressant le chien qui somnole à ses pieds. Il se couche, seul, chez lui, à 19h.
Week-end du 29-30 passé au Havre.
Le samedi soir, ils devaient aller faire des crêpes chez une amie de Claudine, mais Marcel est pris de coliques nerveuses.
Lundi 31 il arrive au bureau, très mal en point : fiévreux, mal aux reins, mal au ventre, et avec un début d'angine. Il se couche le soir à 21h et ne s'endort qu'après un bon grog au whisky.
Rêve érotique le mardi 1er février, de bonne heure :
Il est avec Claudine dans un cinéma où on donne un film avec Martine Carol. Il s'extasie sur la beauté de cette ancienne actrice. Claudine flirte avec un type à côté d'elle. Ils se retrouvent sur un lit, tous les trois, dans une pièce nue. Le type n'est pas mal foutu du tout, et Marcel commence à s'occuper de lui.
Rêve érotique le jeudi 3 février, encore de bonne heure :
Son cher beau-frère vient le surprendre par derrière. Marcel glisse ses mains dans son dos, à l'intérieur de son slip bleu, et pétrouille avidement ses grosses fesses blondes.
La veille, reçu une lettre de Serge, des USA, qu'il fait lire à Claudine, Rolande et Léontine.

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