dimanche 10 mai 2009

La (petite) vie de Marcel -9

Marcel pense à ouvrir une agence matrimoniale.
Lundi 21 septembre.
Dans le train, le soleil est rouge, le ciel parsemé de petits nuages, toute la campagne est sous la brume. "Cest Zoli" comme dirait Babeth.
Au bureau, Rolande est insupportable avec Peter, qui ne comprend pas pourquoi elle est comme ça.
A 18h, Peter emmène Marcel manger chez lui. Il lui parle de Babeth et avoue être amoureux d'elle. Marcel le quitte avant 21h.
Il se couche à 21h30. A 22h45 il est réveillé par la soif. Il boit, très excité par des rêves érotiques.
Mardi 22.
Peter a 10 jours de congés de maladie. Marcel va le retrouver, avec Babeth, après avoir mangé. Il les emmène au Drugstore sucer des glaces. Puis au Cid, pour boire un café. Demain, il les laissera seuls.
Toute la journée, Rolande donne des conseils à Babeth au sujet de Peter. Réfugié au Logement, Marcel se marre avec Léontine.
Mercredi 23.
Marcel devrait ouvrir une agence matrimoniale. Il aurait certainement beaucoup de succès, beaucoup plus qu'en faisant le poireau, le soir, surtout lorsque Serge ne vient pas.
Peter s'est déclaré à Babeth. Elle a pleuré et il lui a tout promis : mariage et bonheur sans égal. Et puis il téléphone à Marcel, du Château d'O. Voilà ce dernier promu entremetteur. Il va donc voir Peter, qui lui remet une lettre pour Babeth, qui, bien entendu, s'empresse de la lui faire lire. Ensuite Peter le relance et ils vont au Donjon, de 18h à 19h. Peter a cette phrase étonnante : "Elle a dû prendre le dictionnaire, à un certain moment". Marcel le regarde, médusé, et le trouve soudain très beau et très con.
Jeudi 24.
Marcel a mal dormi. Il se réveille à 5h, commence à écrire à Serge, mais abandonne. Il décide de passer le week-end à Rouen.
Il passe le midi avec Peter et Babeth. Ah, ces deux-là! "Demain, je les laisse se démerder tout seuls!" se dit-il. Toute l'après-midi Babeth est énervée.
Marcel a le cafard. Il est dans le jardin et il voit l'étoile, dans le ciel. Il la supplie de l'aider. Sur la place il rencontre un type assez bête, Philippe, qui l'emmène à La Souricière, boîte à pédés. Il a des ennuis avec une fille, paraît-il.
A 22h il file avec David à Canteleu. Il fait bien l'amour, le salaud! "Ah! s'écrie David, ça fait du bien, depuis le temps!". Il était en Corrèze. A 23h Marcel va chez Peter qui écoute Joan Baez et, bien sûr, lui parle de Babeth.
Vendredi 25.
Marcel est d'humeur folâtre, grâce au David d'hier soir.
Voulant savoir jusqu'où ira Babeth, si elle ira plus loin que Rolande, il lui donne une lettre où il lui écrit que Peter l'aime. Elle est contente. Le midi, il se fait une nouvelle fois remarquer au Tyrol où, décidant toute la bande à changer de place, ils sont obligés de prendre deux cafés.
Il rentre au Havre, mais bien décidé cette fois à ne pas y passer tout le week-end. Lorsqu'il annonce à Claudine qu'il repartira le lendemain dans l'après-midi, il sent qu'elle flanche.
Samedi 26.
Il va rejoindre Peter chez lui, vers 17h, heure à laquelle il quitte Claudine, venue l'accompagner à Rouen. Peter est avec son ami Marco. Ils l'invitent à venir manger avec eux au Flandres mais il refuse. Peter est tout heureux : Babeth l'a invité à venir passer le dimanche chez ses parents, dans la banlieue rouennaise.
Sur la place, il revoit une ancienne connaissance, La Récamier, en chemise ajourée. Papotage pour trouer l'ennui.
Dimanche 27.
La musique du Havre lui manque. Il repense à Venise. Est-ce donc là qu'il a été le plus heureux?
Il se repose, de 14h à 15h, mais à Claudine, qu'il va chercher à la gare, il dit franchement que ça ne va pas. Pourtant, ils arrivent à se remonter le moral et le soir, après avoir mangé au Self de la rue Guillaume le Conquérant (c'est dégueulasse, ce Self!) ils se séparent en riant.
Il se couche à 21h.

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