samedi 16 mai 2009

La (petite) vie de Marcel -13

Marcel fait des "achats" avec Léontine.
Lundi 2 novembre.
Le chef étant de meilleure humeur, Marcel en profite pour lui demander 2 jours de congés, les 9 et 12. Il s'emporte contre Peter qui ne veut pas croire qu'il déteste Gruyère. Comment pourrait-il en être autrement puisque, physiquement et moralement, Marcel ne peut pas le blairer. Il est vrai que Peter, lui, aime "tout le monde" -c'est sans doute pour celà qu'il fait cocu sa femme et que celle-ci demande le divorce.
Le soir, il trace le portrait caractériel de Rolande, pour s'amuser.
Mardi 3.
Au début, Rolande n'apprécie pas tellement le portrait qu'il a écrit sur elle, et puis, au fur et à mesure de sa lecture, elle reconnaît que c'est "assez véridique".
Le midi, ils vont tous les quatre au Big Ben, où ils retrouvent le gentil serveur (Milou) qui avait fait tant d'effet sur Claudine samedi soir. A 13h, il raccompagne Rolande, laissant roucouler Babeth et Peter, et elle lui demande, après quelques hésitations, s'il croit qu'elle a couché avec Peter. Il lui répond que non. Elle est contente. "J'étais prête à le faire, explique-t-elle. Et puis, au dernier moment, je me suis reprise. Je ne le regrette pas". Vraiment? Il a des doutes "Moi, à sa place, pense-t-il, j'aurais pas hésité".
L'après-midi, Peter est avachi sur son bureau. Ca rend triste Babeth.
Marcel écrit à Claudine.
Jeudi 5.
Journée d'achats.
Le midi, il retrouve Léontine qui l'emmène au Printemps. Ils choisissent des bonbons et, la vendeuse n'étant pas là, ils partent sans les payer. Puis ils vont faire un tour aux Galeries. Il y a des pulls en réclame. "Va en essayer un" lui dit Léontine. Il y va. Elle se radine avec un autre. "C'était pas la peine, lui dit-il avec innocence, celui-là me va" - "Alors planque le bon et ramène le mauvais". Pour la peine, il l'emmène prendre un café au Big Ben.
Il retourne le soir aux Galeries où il fait un échange d'étiquettes, ce qui lui permet de payer 9,95 une cravate de 20F.
Il téléphone à Claudine, qui n'est pas là, qui lui téléphone mais qu'il est obligé de brusquer, Lerméchant étant dans les parages.
Hier, lettre de Freud, qui le relance, et de Claudine.
Vers 17h, Peter, écroulé de rire, lui montre un bouquin rempli de queues et de vagins. Marcel, qui n'est même pas excité, trouve le mec un rien débile.
Samedi 7.
Paris, avec Claudine. Vrais achats au Discobole. Le soir, retour à Rouen et dîner au Big Ben.
Long w.e. au Havre, jusqu'à mercredi, dans le nouveau logement de Claudine, rue Amiral Courbet. Musique et farniente.
Mercredi 11.
Retour à Rouen. Retrouvailles, le soir, avec Serge, qui ne lui fait aucun effet. Pas de trace de David.
Jeudi 12.
Ecriture d'un nouveau récit. Le soir Marcel drague et ramène chez lui un nouvel Hollandais, Andrea. Conversation en langage mitigé anglais-allemand-français qui finit au pieu d'une façon beaucoup plus persuasive. Très beau corps tout en muscles et en finesse. Il n'y a pas que les tulipes qui s'épanouissent en Hollande.
Vendredi 13.
Retour aux bonnes habitudes : café avec Rolande au Big Ben.
Le soir, revoici David. Joie réciproque. Torpillage en règle. Marcel lui dit, en le quittant "J'espère que tu n'attendras pas 3 semaines avant de me revoir". "Et voilà! répond-il, il me fait des reproches maintenant!"

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