dimanche 8 mars 2009

Jeannot BeGood (8)

Mardi soir, Jack et Hedwige sont venus dîner, comme d'habitude. Hedwige était très énervée. Nous avons pas mal picolé, et ce fut le bouquet lorsque son mari lui a téléphoné. Celà l'a définitivement mise de mauvais poil. Je crois que c'était au sujet de leur fille, qui est malade ou je ne sais plus quoi...
Mercredi midi, j'ai décidé de faire une petite visite impromptue à Jeannot car ça faisait un moment que je ne l'avais pas vu, ni chez moi, ni chez lui. Il était tout seul, à 11h30. Son Biquet (Cédric) me dit-il, venait juste de partir. Je ne lui ai pas dit que j'étais en congé mais j'ai inventé un stage, à la Mailleraye, afin de pouvoir me libérer en toute quiétude. Toujours le même incroyable désordre chez lui : des cartons partout, des vêtements empilés, des cassettes, un désordre indescriptible. Ai-je déjà mentionné que, dans un de ses tiroirs, j'avais découvert, entre autres ustensiles, un revolver et une paire de menottes? Mais il a une explication à celà : il paraît que chez certaines personnes, tout est net, tout est clean; mais quand tu ouvres une armoire ou un tiroir, chez ces gens-là, tout s'écroule, parce qu'ils veulent donner une impression de rangement, mais l'intérieur des meubles ce n'est que du foutoir à l'exemple de leur apparence, costume-cravate alors que dans leur tête c'est la merde absolue!
Bon, passons, parce que justement je me suis habillé comme il aime : veste, chemise, et pantalon à boutons. Nous prenons l'apéritif. Vu le bordel, je n'ai pas l'intention de bouffer avec lui, mais il est plus calme que d'habitude. Il commence à me raconter ses incroyables histoires de ventes et d'achats et, l'alcool aidant, ça me fait marrer. Je le fixe dans les yeux en me foutant de lui. Je sens une belle connivence entre nous comme je les aime, et je décide finalement de rester déjeuner. Il me raconte qu'il a attrapé des morpions, et qu'il les a refilés à son Biquet, qui a dû les refiler à sa copine. Ca le fait vachement rigoler, et ce n'est pas pour me déplaire.
Ensuite je le quitte, prétextant une reprise de stage à 14h. Nous avons bouffé du jambon avec des pâtes.

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