mardi 22 juillet 2008

Infamous

De tout temps, l'étiquette a représenté le summum du bon goût en matière de comportement humain.
Non pas celle qu'il faut respecter dans les salons mondains, mais celle que l'on plaque sur le front de la victime idéale, qui servira de bouc émissaire en cas de litige ou de contestation.
Dans le domaine très prisé du "people" elle est particulièrement commode pour attribuer à l'autre les accusations dont on ne voudrait pas faire l'objet.
C'est ainsi que, en vrac, Michael Jackson serait le roi des Pédophiles, Britney Spears la reine des Désaxées et Tom Cruise le roi des Scientologues. En France, c'est surtout dans le domaine politique que les étiquettes font la loi. Très récemment, on a vu le président de la République se faire traiter de roi des Nains, et, hier, le fringant Jack Lang de roi des Traitres.
Dans un pays qui se veut anti-discriminatoire, ce tremplin de la connerie reflète bien la pollution qui sévit dans les recoins de la planète.

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