lundi 26 janvier 2009

Histoires de culs

J.P. nous a dit ce matin au bureau qu'il s'était fait "défoncer l'oignon" hier en faisant de la voiture de course sur je ne sais plus quel circuit, mais il nous a précisé qu'il ne nous ferait pas voir son cul en compote. Toute la journée j'ai soigneusement évité de le regarder en face pour ne pas lui éclater de rire au nez (ce qui n'aurait pas été pour lui déplaire, d'ailleurs).

L'autre semaine, Mireille est montée chez Machin pour un problème de factures. Machin s'est énervé parce que son écran ne marchait pas et a traité tous les informaticiens d'enculeurs de mouches. Ca a fait tout le tour du bureau et à chaque fois qu'Isabelle descendait elle nous lâchait "Alors, qu'est-ce que vous foutez? Vous êtes encore en train d'enculer les mouches?". Martine devait prendre une semaine de congé mais hier soir elle s'est fait "jeter le cul à la rue" par son JoJo bien-aimé. Elle avait rendez-vous au Havre avec son banquier pour qu'il lui explique comment placer l'argent qu'elle a touché de la vente de la maison de ses parents, et elle avait prévenu JoJo qu'elle rentrerait tard. Mais il l'attendait, furieux, en pantalon de pyjama, torse nu. Il l'a traitée de putain et de morue, a saisi ses affaires et les lui a jetées dans les bras en la foutant dehors. Il lui a même balancé ses plantes, ses tableaux, et les dragées du baptême de la petite fille de Martine et, à 22h30, dans la rue, demi-nu, il hurlait en l'insultant et en lui faisant des bras d'honneur. Elle est rentrée au Havre à 23h et son fils a dû l'aider à monter toutes ses affaires chez elle.

Il y a des trucs qui me font vachement rigoler, dans la vie. Exemple : lorsque je reçois quelqu'un, de connu ou d'inconnu (mais surtout d'inconnu car avec les connus il y a moins de surprises) je dispose toujours sur le divan où ils vont s'asseoir, un échantillon de revues illustrées que j'achète ou auxquelles je suis abonné : Connaissance des Arts, Première, Paris Match.... et quelques revues de cul que je ne mets pas en évidence mais que j'insére parmi les autres. Hier soir A.B. est venu à 18h, il a passé la nuit chez moi car il venait de loin et il avait rendez-vous ce midi avec une entreprise pour un nouvel emploi. Eh bien hier soir comme ce matin pas une seule fois il n'a même pas feuilleté les revues "artistiques", il s'est jeté sur les bouquins de cul. Celà me fout souvent en boule : moi aussi je suis porté sur le cul, mais tout de même, il y a aussi la littérature, la musique, la peinture... non? vraiment? ah bon!... Je vais y réfléchir.

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